Monsieur le président, madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, voilà seize ans, notre assemblée se prononçait pour la première fois sur un projet de loi de financement de la sécurité sociale. Cette année, notre débat sera plus que jamais crucial.
Ce sera un débat exceptionnel et difficile, nous l’avons vu avec les mesures annoncées ce midi par le Premier ministre, qui sont courageuses mais ardues.
Aujourd’hui plus que jamais, la réduction des déficits constitue un véritable objectif d’union nationale, et cela pour trois raisons.
Premièrement, accepter les déficits, c’est consentir à une injustice : il n’y a aucune raison pour que les dépenses courantes soient financées par emprunt et payées par les générations futures, comme nous l’a dit en commission Didier Migaud, premier président de la Cour des comptes, et comme vous l’avez vous-même rappelé, monsieur le rapporteur général.