Au cours de ce débat, nous aurons tous la tentation de ne pas vouloir déplaire, d’esquiver les questions difficiles. Je sais que les décisions sur la réorganisation des soins sont difficiles et que les décisions sur la taxation des comportements à risque ne sont pas populaires. Toutefois, même s’il est facile de nous dire qu’au nom de la santé aucune contrainte financière n’est légitime, nous avons le devoir d’assumer ces décisions.
J’ai entendu tout à l’heure des mots volontairement cassants, tels que « inique », « irresponsable », « injuste », « irréaliste »… Quel dommage ! Nous devons débattre et argumenter, mais pas avec ces mots-là.