Il suffit de se rendre dans un centre d’accueil de soins et d’orientation ou dans les locaux d’une association humanitaire pour s’en rendre compte. Désormais, ce sont des travailleurs pauvres, des retraités pauvres qui font appel à ces structures, lesquelles suppléent l’État dans ses missions ! Comment en irait-il différemment quand le tableau alarmant dressé par l’INSEE pour 2009 fait apparaître que notre pays comptait cette année-là 8, 2 millions de « pauvres », contre 7, 8 millions l’année précédente, d’autant que nous avons tous bien conscience que la situation a encore empiré depuis ?