Le très francophile secrétaire d’État à la défense allemand, M. Beemelmans, a formulé le vœu de faire « table rase du passé ». Quelles seront les grandes lignes du conseil franco-allemand de défense, prévu au début de l’année prochaine ?
Monsieur le ministre, il importe aux parlementaires que nous sommes de voter des politiques fondées sur des solutions équilibrées, surtout financièrement, qui puissent répondre aux défis nationaux et européens.
L’établissement d’une véritable base industrielle de défense européenne est indispensable. Les choix d’aujourd’hui engagent nos armées pour quinze ans, ainsi que notre outil de défense tout entier.
Si la France peut s’enorgueillir d’être l’une des premières puissances du monde, elle demeure l’un des rares pays, avec les États-Unis et le Royaume-Uni, à être présent militairement de manière permanente sur les cinq continents. Cela n’est possible que si notre pays reste un leader politique et technologique, notamment à l’heure où les transferts de technologies constituent le véritable enjeu de notre outil de défense.
Mes chers collègues, je vous invite à voter les crédits de la mission « Défense » tels qu’ils sont présentés par M. le ministre.