M. Claude Guéant, ministre. Quand j'entends le président du Bénin me décrire la situation dramatique des hôpitaux de son pays – les deux tiers des médecins béninois exercent à Paris, alors qu'il y a seulement cinq cardiologues au Bénin –, je ne peux m'empêcher de penser que, même si nous avons besoin de médecins, nous faisons une mauvaise action à l'égard de ce pays.