Intervention de Patrick Ollier

Réunion du 2 décembre 2011 à 10h00
Loi de finances pour 2012 — Pouvoirs publics

Patrick Ollier, ministre :

Non, cela me satisfait !

La Cour a souligné les efforts qui ont été faits, comme l'a relevé Michel Magras, ce dont je le remercie.

L'objectif de réduction du train de vie de la présidence, des coûts de fonctionnement et de personnel au profit de la modernisation des équipements et du développement des investissements a été ainsi parfaitement atteint en 2010 et en 2011, et constitue la trame centrale du budget pour 2012. C'est donc la continuité dans la gestion rigoureuse.

Le niveau de la dotation demandée par la présidence de la République pour 2012 est volontairement en baisse de 3 % par rapport à la dotation initiale de l'année précédente. Cet effort doit être souligné. Vous aviez omis de le signaler, monsieur Delebarre !

Cela participe à la réduction des dépenses de l'État. Il faut rendre hommage au Président de la République, qui montre l'exemple.

Parallèlement, l'Élysée a demandé l'annulation de 2 % de ses crédits de 2011.

Au total, ce sont donc des crédits en diminution de 5 %, sur la base de la dotation 2011, que la présidence présente au Parlement, soit un montant global de 5, 6 millions d'euros. Cela mérite d'être signalé.

Madame Escoffier, je vous remercie de vos analyses.

Au final, je me réjouis que les crédits de la mission « Pouvoirs publics » fassent l'objet d'une quasi-unanimité.

Monsieur Delebarre, je ne sais toujours pas si vous êtes positif dans votre abstention ou si vous donnez un avis d'abstention positive sur ces crédits

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