Nous ne toucherons à aucun paramètre essentiel : ni l’âge légal, ni l’âge du taux plein. Nous accélérerons simplement la montée en charge de la réforme, qui sera ainsi achevée en 2017 et non en 2018.
Cette simple accélération – une accélération mesurée, vous en conviendrez – nous permettra d’éviter 4, 4 milliards de dette d’ici à 2016 et de faire 100 millions d’euros d’économies supplémentaires en 2012. Notre système par répartition sera ainsi préservé.
Sur la proposition du Gouvernement, l’Assemblée nationale a également renforcé notre effort de maîtrise des dépenses de santé, en fixant l’ONDAM non plus à 2, 8 %, comme le prévoyait la loi de programmation des finances publiques votée l’an dernier, mais à 2, 5 %.
L’ONDAM augmente donc toujours ; je le précise car j’ai entendu certains dire que le Gouvernement baissait les dépenses de santé. C’est faux : il ne fait que ralentir leur progression. Ces dépenses augmentent tout de même encore de 4 milliards d'euros, dont 2 milliards d'euros pour le secteur hospitalier.