Madame la présidente de la commission, je veux vous dire, en mon nom personnel et au nom du Gouvernement, que je regrette les changements de procédure législative qui vous ont été imposés. L’analyse de constitutionnalité a donné des résultats différents de ce que le Gouvernement estimait le 7 novembre.
Nous sommes tenus par l’impératif de sincérité d’abord, mais aussi par une nécessité de réactivité.
La situation, cette année, est tout à fait singulière, voire exceptionnelle. Je crois que vous le comprendrez, à défaut peut-être de l’accepter.
Sur le fond, comme vous, je ne peux que constater l’ampleur du désaccord qui sépare aujourd’hui les deux chambres du Parlement.
Je veux le dire une nouvelle fois : je le regrette, car, face à la crise, l’intérêt général aurait dû nous réunir.