Nous aurions dû nous retrouver autour d’une idée simple : le temps de la facilité budgétaire est révolu.
Trop longtemps, et nous en prenons toute notre part, sans nous défausser de nos responsabilités, les gouvernements successifs ont laissé aux générations futures le soin de régler les dettes qu’ils accumulaient.
Trop longtemps, nous avons pensé qu’il était possible de financer à crédit ce bien si précieux qu’est notre protection sociale.
Trop longtemps, madame Escoffier, nous avons mis en péril l’héritage de l’ordonnance de 1945 en différant des réformes indispensables, comme celle des retraites.
Madame Demontès, cette réforme des retraites a permis de mettre les pensions à l’abri de la crise.