Grâce à Mme Goulet, nous avons enfin l’occasion d’expliquer à la Haute Assemblée la spécificité du vote pour l’élection des représentants des Français de l’étranger. Ces modalités ont certes un coût, mais c’est aussi le prix de la démocratie. Et 8 millions d’euros, en provenance du ministère de l’intérieur, rapportés à 1, 5 million de Français de l’étranger, ce n’est somme toute pas très cher.
Cet amendement traduit un mal bien français : vous tentez de tuer un dispositif avant même qu’il n’ait été appliqué. Pour dénoncer une opération électorale qui n’a encore jamais eu lieu, vous vous fondez sur des chiffres correspondant à des élections organisées sur le sol français.
Lorsque ces élections législatives se seront déroulées, l’année prochaine, il sera peut-être temps, alors, de revoir leur coût à la baisse. Nous avons budgété le maximum de l’enveloppe, mais elle ne sera peut-être pas entièrement utilisée.
Pour ces raisons, je voterai contre cet amendement.