Je veux, pour finir, évoquer la situation des jeunes.
La crise du logement touche plus durablement les plus précaires, au premier rang desquels les jeunes, qui rencontrent des difficultés importantes : 35 % des bénéficiaires de l’hébergement d’urgence ont moins de vingt-cinq ans. Pourtant, les jeunes restent les grands oubliés de la politique du logement : aucune action spécifique n’a été mise en place en leur faveur.
À nos yeux, une vraie réflexion doit être conduite sur cette question. Certaines mesures pourraient contribuer à répondre aux difficultés des jeunes, comme l’encadrement des loyers en zone tendue ou, surtout, l’institution d’un dispositif mutualiste de garantie universelle des risques locatifs, qui sécuriserait l’accès des jeunes au logement.
En définitive, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, vous comprendrez que la commission de l’économie n’ait eu d’autre choix que d’émettre un avis défavorable sur les crédits de la mission « Ville et logement ». Il ne pouvait, hélas, en être autrement.