Troisièmement, je souhaite adresser un avertissement pressant sur la question de l’aide alimentaire.
Alors que le volet européen de cette aide est aujourd’hui en sursis, il est urgent de réfléchir aux moyens d’asseoir le programme européen d’aide aux plus démunis sur une base juridique non contestable.
Les États membres de l’Union européenne s’étant fixé l’objectif commun de réduire la pauvreté de 25 % dans le cadre de la stratégie « Europe 2020 », il serait singulier, et plus encore regrettable, de voir disparaître cette aide alimentaire dont l’utilité est aujourd’hui unanimement reconnue.
Je reste personnellement convaincu que l’une des réponses à la crise économique et sociale que nous traversons réside dans l’approfondissement des solidarités entre les États européens.