Cette mesure nous paraît donc essentielle pour le redressement de nos finances publiques.
L’effort demandé préserve néanmoins les plus faibles, Mme la ministre l’a dit, mais je me permets de le répéter. En effet, la mesure sur les mutuelles ne concernera pas les Français les plus fragiles, les 4, 3 millions de bénéficiaires de la CMU ayant une complémentaire gratuite.
Il convient aussi de rappeler, comme l’a fait M. le rapporteur pour avis de la commission des finances, qu’il existe une aide à l’acquisition d’une complémentaire santé, dont le nombre de bénéficiaires a augmenté de 70 % entre 2005 et 2010.
Voilà, mes chers collègues, pourquoi nous ne voterons pas l’amendement n° 2.