Compte tenu de la crise grave que traversent nos finances publiques, nous sommes tous conscients qu’un effort collectif doit être fourni, y compris par le CNC. C'est pourquoi, à la suite des explications qu’a données Jean-Pierre Leleux, nous ne soutiendrons pas l’amendement de Mme Bricq et le sous-amendement de M. Assouline.
J'aimerais dire au préalable quelques mots sur le CNC.
Nous aussi, monsieur Assouline, nous défendons la culture. Nous l’avons démontré au cours des semaines, des mois et des années écoulés. Chacun est bien conscient, dans cet hémicycle, des bienfaits de la culture ; là n’est donc pas l'objet du débat.
Madame la rapporteure générale, les propos quelque peu péjoratifs que vous avez tenus, avant la suspension de séance, à l’égard du CNC m’ont surprise. Tant les professionnels du secteur que les collectivités territoriales reconnaissent l'excellence du travail que mène cet opérateur. Vous connaissez le vaste plan de numérisation des salles, notamment celles d’art et d’essai, engagé sur tout le territoire ; vous connaissez aussi, d’ailleurs vous l’avez évoqué, le travail remarquable effectué par les différents pôles image dans l’éducation à l'image. Dieu sait si nous en avons plus que jamais besoin aujourd'hui !
M. le président de la commission, quant à lui, a tenu des propos plus amènes sur le CNC. Sans doute est-ce parce qu’il connaît bien le mode de fonctionnement de cet opérateur. Et puis je sais aussi que les organisateurs du festival du film de Compiègne ont été en contact avec le CNC.