Mes chers collègues – je m’adresse particulièrement à mes amis –, je ne voudrais pas que, par votre vote, vous participiez à l’appauvrissement du budget de l’État.
Madame Beaufils, vous regrettez que le produit de certaines recettes puisse être reversé au budget de l’État. J’appelle votre attention sur le fait que c’est tout de même le budget de l’État qui permet d’arrêter les choix politiques, de définir les priorités. Quelle que soit la majorité qui sera au pouvoir après l’élection présidentielle – je veux me projeter au-delà du 6 mai 2012 –, elle aura la responsabilité d’établir des priorités.