Intervention de Nicole Bricq

Réunion du 22 novembre 2011 à 21h45
Loi de finances pour 2012 — Article 16 ter suite

Photo de Nicole BricqNicole Bricq, rapporteure générale de la commission des finances :

Madame Morin-Desailly, vous m’avez reproché l’usage de termes péjoratifs. Sachez que quand le sémillant président du CNC a déboulé dans mon bureau de rapporteure générale, il a commencé son intervention en me disant qu’il avait obtenu un arbitrage de l’Élysée. Et alors ? Pour ma part, je ne sais pas ce qu’est l’Élysée, mais je sais ce qu’est le budget de l’État ! À ma connaissance, les arbitrages entre ministres ont lieu chez le Premier ministre.

En tant que rapporteure générale, je considère que je suis chargée de défendre le budget de l’État. Si mes propos vous ont paru péjoratifs, je le regrette, mais je dois dire que j’ai été profondément choquée par ceux du président du CNC.

Cher David Assouline, comme vous, j’aime le cinéma, et peut-être plus qu’une autre. Vous avez fait référence au cinéma italien, qui a périclité. Il reste quand même capable de produire de grands films. Rappelez-vous Ginger et Fred de Fellini, interprété brillamment par Giulietta Masina et Marcello Mastroianni. Souvenez-vous de la dernière image de ce film magnifique : la vision de Rome avec toutes les antennes de télévision… Voilà pourquoi le cinéma italien a périclité !

Le cinéma français, quant à lui, a été sauvé par l’action d’un grand ministre de la culture, Jack Lang.

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