… alors même que la loi relative à la communication audiovisuelle et au nouveau service public de la télévision a supprimé la publicité en soirée sur France Télévisions.
Les recettes de l’audiovisuel ont été tantôt malmenées – fin de la publicité en soirée, stabilité de la redevance –, tantôt menacées – pérennité incertaine de la régie, récupération par l’État de dizaines de millions d’euros quand la rentabilité publicitaire est transitoirement favorable et 20 millions d’euros d’érosion annoncée dans le prochain projet de loi de finances rectificative.
Aujourd’hui, la rigueur inspire le budget dans toutes ses lignes. Mais que réclame le peuple ? Il réclame un peu de justice : il veut que ce soient ceux qui en ont les moyens qui soient d’abord appelés à l’effort !
Cet amendement prévoit donc que les récepteurs des résidences secondaires fassent glisser celles-ci dans l’assiette de la contribution à l’audiovisuel public.
Je vous rappelle que les Français sont les champions des résidences secondaires : on en compte 80 000 à Paris et plus de 3 millions en France, soit 10 % du parc total de logements. Le prix moyen d’achat d’une résidence secondaire s’élève à 150 000 euros. Nous demandons 123 euros par an… La commission de la culture maintient son amendement.