Intervention de Philippe Dominati

Réunion du 21 novembre 2011 à 14h30
Loi de finances pour 2012 — Articles additionnels après l'article 5

Photo de Philippe DominatiPhilippe Dominati :

Il est archaïque, monsieur Assouline, parce que la redevance et l’audiovisuel public tels que vous les concevez appartiennent, à mes yeux, au passé. Nous avons l’un des secteurs publics audiovisuels les plus importants des pays développés. Actuellement, on trouve plus de chaînes de télévision sur une mosaïque de programmes que de boulangeries dans un rayon de 5 kilomètres !

La réforme de l’audiovisuel public récemment mise en œuvre sous l’autorité du Président de la République a été trop généreuse, de mon point de vue, parce qu’elle n’a pas adapté le périmètre actuel.

À Shanghai, l’hôtel d’une grande chaîne française dans lequel j’ai séjourné récemment ne recevait toujours pas France 24 ! Pourtant, on continue de payer : on empile les chaînes de l’audiovisuel public sans profiter du service !

Les chiffres sur lesquels on a bâti l’équilibre de la loi relative à la communication audiovisuelle et au nouveau service public de la télévision se sont tous révélés faux. Vous oubliez de mentionner que la redevance devait être établie concomitamment à la suppression totale de la publicité. Or celle-ci demeure dans la journée.

Tout le monde s’accorde à reconnaître que, pour l’instant en tout cas, l’audiovisuel public n’est pas en danger financier par rapport à la concurrence.

L’amendement précédent se fondait sur la concurrence ; celui-ci se fonde sur le monopole. Votre vision du monopole dans le secteur de l’audiovisuel me semble vraiment archaïque. C’est pourquoi je comprends parfaitement l’attitude de Mme la

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