Permettez-moi de réitérer quelques explications ou d’apporter certaines précisions.
Comme je l’ai signalé, l’outre-mer n’est évidemment pas concernée par la mesure que je propose. En revanche, je n’ai pas évoqué le cas de la Corse. Effectivement, il n’y a pas encore de ligne à grande vitesse permettant de relier Nice à Ajaccio ! §
Soyez juste, monsieur le secrétaire d’État ! Vous dites que j’envisage de taxer les vols domestiques, mais pas les vols internationaux. Si mon amendement ne tend pas à prévoir la taxation des vols internationaux, c’est parce que vous vous en chargez, comme vous venez de le dire !
Vous vous demandez ensuite pourquoi je propose un dispositif qui ne s’appliquera qu’à l’intérieur de nos frontières. Je vous demande d’abord comment il pourrait en être autrement. Ensuite, c’est parce que nous savons ce que vous êtes capables de répondre dès lors qu’il s’agit d’instaurer une taxe : c’est un problème qui ne peut être réglé qu’à l’échelle internationale, ça concerne les autres pays, il faut que Mme Merkel soit d’accord, etc. Je ne me contente donc de vous proposer une mesure destinée à s’appliquer en quelque sorte intra muros !
Enfin, le ton triste, grave et pathétique qu’a employé Mme la rapporteure générale, lorsqu’elle a évoqué les zones en difficulté qui avaient besoin d’être desservies par des avions, aurait pu donner à penser à l’hémicycle que je voulais purement et simplement supprimer les vols intérieurs… Non, je souhaite seulement que leur carburant soit taxé de la même manière que celui qui est utilisé par les autres modes de transport !