Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, sans reprendre les arguments qui ont déjà été développés, je voudrais souligner que je n’ignore pas le contexte difficile auquel nous sommes tous solidairement confrontés. Il est donc nécessaire de faire preuve d’un grand réalisme pour que ce projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2012 garantisse l’équilibre entre la préservation des droits des citoyens, surtout les plus fragilisés, et la mise en place d’économies incontournables qu’il nous faut accepter, en discernant les cibles les plus appropriées.
Je me félicite ce soir de la qualité d’écoute des uns et des autres que j’ai relevée, même si nous n’avons pas défendu le même modèle de société. Certes, je suis obligée de constater, à l’issue de ce débat, que nous avons des positions différentes, mais nous avons trouvé quelques points de convergence.
Le groupe du RDSE se réjouit de l’adoption de certaines mesures qu’il avait préconisées, ce dont je ne peux que me féliciter. Au-delà de quelques-uns de ces amendements qui ont été acceptés, je voudrais relever combien les débats ont permis de modifier profondément le texte proposé par le Gouvernement et adopté par l’Assemblée nationale.
Bien que le projet de loi que nous allons voter ce soir ne réponde pas pleinement à nos objectifs et ne garantisse pas l’équilibre souhaité par nous tous, malgré les économies que nos amendements ont visé à générer, en dépit donc d’une certaine imperfection, ce texte comporte de nombreuses dispositions fort opportunes qui ont amélioré sa rédaction initiale.
Dans ces conditions, le groupe du RDSE, dans sa quasi-totalité, votera le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2012 dans cette nouvelle forme.