Je veux seulement vous rappeler que l’amendement n° II-102 est porté par la commission de la culture, qui a tout bien pesé avant d’émettre son jugement, et que nous restons cohérents et dans la continuité en suivant le pas de côté intelligent qu’elle a toujours su faire et que rappelait à l’instant Jacques Legendre.
Ce que vous qualifiez de distorsions de majorité ne sont que des différences de regard, et celles-ci ont toujours existé. Je pense à Jean-Pierre Leleux, qui, sur le cinéma, n’a pas été suivi par l’ensemble de son groupe ; je pense à Louis de Broissia, qui n’avait pas été suivi par la commission des finances ; je pense à Jacques Ralite à qui il est arrivé la même chose qu’à David Assouline aujourd’hui !
Nous sommes parfaitement en accord avec notre temps. Et, en cette période de crise aiguë, nous sommes plus convaincus que jamais que la culture évitera la barbarie !
En conséquence, nous ne voterons pas l’amendement n° II-146, qui va à l’encontre de ce que nous souhaitons.