Mes chers collègues, je trouve un peu curieux, alors que nous n’avons eu de cesse de proclamer notre volonté péréquatrice, de reculer au moment de franchir l’obstacle ; 250 millions d’euros, ce n’est quand même pas terrible !
Nous savons très bien que nous n’obtiendrons jamais l’unanimité sur une telle question. Il est évident que les grandes communes, notamment, refusant la péréquation ; après tout, c’est dans leurs caisses qu’il s’agit de puiser !
Il y aura certainement des difficultés. Peut-être pourrait-on atténuer le dispositif, comme le proposait M. le ministre tout à l’heure, par exemple en faisant en sorte que les communes éligibles à la DSU ne soient pas ponctionnées.
Mais, bon sang ! Pour 250 millions d’euros, on pourrait tout de même essayer de faire quelque chose ! Je peux déjà vous annoncer que les simulations dont nous disposerons l’année prochaine seront, comme d’habitude, toutes fausses, tant le sujet est compliqué !
Mes chers collègues, les solutions de compromis qui ont été adoptées jusqu’à présent, et j’ai déjà indiqué qu’elles ne me plaisaient pas toutes, ont tout de même permis de réaliser quelques petits progrès. Là, très franchement, il faut tenter le coup. Nous verrons bien ce que le dispositif donnera, même s’il n’est pas très satisfaisant.