Par souci de concision, je formulerais mon inquiétude sous une forme affirmative plutôt qu'interrogative afin d'éviter au ministre une réponse... Monsieur le ministre, vous avez appliqué une méthode très astucieuse pour justifier la réduction du nombre des enseignements en renvoyant à la discussion avec les élus la question des collèges à faible effectif et en niant la relation entre nombre d'élèves par classe et qualité de l'enseignement, pourtant établie dans la circulaire n° 173 de mars 2006. Bref, vous tentez de nous rouler dans la farine ! Dans mon département excessivement rural, la fermeture des petits collèges et de nombreuses classes se traduira par la désertification des territoires.