En tant que parlementaires, notre devoir est d'aiguillonner l'éducation nationale ou, pour reprendre les mots de Claude Allègre, le mammouth. Il faut poursuivre le mouvement de décentralisation par lequel la gestion des lycées, collèges et écoles a été respectivement confiée aux régions, départements et communes. L'État doit fixer des objectifs et allouer les moyens en fonction des résultats obtenus. Nous devons obtenir de l'éducation nationale des résultats pour l'école primaire, département par département, afin d'évaluer, par exemple, les répercussions des suppressions de postes d'enseignants. Si nous invitons enseignants, parents et élèves à se battre pour changer la réputation de leur établissement, ils s'impliqueront et organiseront kermesses, fêtes, voyages ou feront tout pour améliorer leur résultat, y compris en zone sensible, tout en sachant qu'il ne faudra pas proposer du pastis au buffet... Donnons-nous les moyens d'accueillir cette diversité et convainquons l'éducation nationale des bienfaits de la décentralisation !