a apporté les réponses suivantes :
- des contacts ont d'ores et déjà été établis avec le coordonnateur national du renseignement ; la délégation aux affaires stratégiques sera à sa totale disposition pour lui fournir toute information qui lui sera nécessaire sur le déroulement du programme 144, en ce qui concerne les actions relatives au renseignement ; de même, elle sera pleinement disposée à examiner avec lui les moyens de permettre aux services d'atteindre les objectifs prévus par la future loi de programmation militaire au titre du renforcement de la fonction « connaissance et anticipation » ;
- la DGSE disposera d'une marge de manoeuvre pour gérer la montée en puissance de ses effectifs ; les créations prévues correspondent à des équivalents temps plein travaillés ; la masse salariale correspondante pourra être utilisée pour recruter en moindre nombre des personnels mieux rémunérés, par exemple des informaticiens de très haut niveau ;
- une partie des créations de postes prévues au profit de la DGSE en 2009 n'est effectivement pas budgétée au programme 144 ; près d'une trentaine d'emplois, pour un montant d'1,6 million d'euros, sont concernés ; des discussions interministérielles associant, sous l'autorité du Premier ministre, le ministère de l'intérieur et le SGDN, doivent définir quels seront les ministères contributeurs pour le financement de ces emplois ;
- la diplomatie de défense ne peut se résumer à la seule action des attachés de défense ou des attachés d'armement ; les ambassadeurs et leurs équipes y contribuent également ; par ailleurs, le ministère de la défense a entrepris une action de renforcement de la formation et de la préparation de ses personnels aux fonctions internationales ;
- les fermetures des postes d'attachés de défense intervenues en 2008 concernent l'Albanie, la Bosnie-Herzégovine et la Mongolie ; il faut considérer que dans un pays comme la Bosnie-Herzégovine, la présence militaire française ne se résume pas à celle d'un attaché de défense ; en 2009, une ouverture est prévue à Chypre ;
- l'évolution des crédits consommés au titre du maintien des capacités technologiques traduit l'effort supplémentaire prévu dans les lois de finances initiales ; il importe également, dans ce domaine, d'assurer une corrélation réaliste entre autorisations d'engagement et crédits de paiement ;
- la République de Djibouti est préoccupée par l'évolution de son environnement régional et elle semble à ce titre particulièrement attachée au maintien de la présence française.