a ensuite estimé qu'il y avait eu des provocations des deux parties, héritages d'une histoire régionale complexe et violente.
Il a considéré que l'accord en six points avait été globalement respecté, même si la vallée d'Akhalgori, qui n'appartenait pas à l'Ossétie historique, n'a pas été évacuée à ce jour.
Il a rappelé que moins de trois semaines s'étaient écoulées entre la signature de l'Accord et le déploiement de plus de 300 observateurs originaires de 21 pays de l'Union européenne.
Il s'est félicité de l'unité préservée de la position européenne, malgré les opinions contrastées des Etats membres. Il a indiqué que les pourparlers entamés à Genève entre les belligérants devraient se poursuivre le 18 novembre 2008.
Il a noté le changement de premier ministre en Géorgie et a souligné que l'opposition géorgienne, qui avait dans un premier temps soutenu l'action du président dans la crise, était aujourd'hui plus critique.
Il a estimé en conclusion que le règlement de cette crise serait très long.