Considérant que la mise en application de la suppression de la publicité avant l'examen du texte par le Sénat remettait en cause le rôle du Parlement, M. Didier Guillaume a également regretté que le projet prévoie la nomination et la révocation du président de France Télévisions par le pouvoir exécutif. Il a également fait observer que la suppression de la publicité que les Français n'ont jamais réclamée serait nécessairement compensée par des ressources provenant des prélèvements obligatoires payés par les mêmes Français, convenant que 4 ou 5 euros par an représentaient peu mais apparaissaient inopportuns en période de crise. En ce qui concerne internet, il a souligné la difficulté d'adapter la régulation à la vitesse d'évolution des usages et insisté sur le rôle des parents dans la protection des mineurs. Il s'est enfin joint à la proposition d'imposer aux opérateurs de télécommunications des obligations de couverture du territoire, se souciant lui aussi des zones de montagne. Il a enfin annoncé que son groupe voterait contre le texte.