En réponse à une interrogation de M. Jacques Valade, président, M. Philippe Levrier a précisé que le passage au numérique, qui est sans impact sur la question du dividende, concerne notamment les 3.500 sites secondaires du réseau de diffusion analogique, dont 1.000 à 1.500 sont appelés à disparaître au profit d'une diffusion satellitaire, alors que les autres seront équipés en numérique.
Faisant observer qu'il s'agit d'un projet sans précédent par son ampleur, il a souligné que le passage au tout numérique devra se faire dans un souci de pragmatisme, et que son plan opérationnel sera construit de façon progressive. Il a relevé que seule la Grande-Bretagne était dans une situation comparable à la France. Puis il a souhaité que la dimension technique du projet ne soit pas au centre des débats, considérant que sa dimension humaine et sociale était essentielle : il s'agit, en effet, de faire en sorte que le passage au numérique ne soit pas ressenti par les téléspectateurs comme une trop lourde contrainte.