A cet égard, M. Philippe Levrier a cité les résultats d'une première étude globale sur la perception des Français face au passage au numérique, réalisée par l'Institut Harris Interactive pour le compte du groupement. Cette étude confirme le très faible niveau actuel d'information des Français et, de fait, leur degré limité de compréhension de la question. Néanmoins, pour 78 % des foyers, le passage à la télévision numérique ne devrait pas poser de problème particulier ; seuls 8 % de la population restent très réfractaires au tout numérique et devront faire l'objet d'un accompagnement spécifique et renforcé ; toutefois, ces personnes ne relèveront pas forcément du fonds d'aide prévu par l'article 102 de la loi précitée. Selon la même étude, 80 % des personnes interrogées se disent satisfaites du plan d'information prévu par le groupement.
Il a précisé, ensuite, qu'il est préconisé, dans l'esprit de la loi, de démarrer le passage au numérique le plus tôt possible, en procédant par étapes progressives : ainsi, le passage débuterait à l'automne 2008 par la réalisation d'une ou deux opérations pilotes sur des villes de 10.000 habitants ; sept villes couvertes par un relais local se sont portées candidates ; il se poursuivrait, au printemps 2009, par le traitement d'une zone rassemblant environ 100.000 habitants ; enfin, deux régions d'environ 1 million d'habitants passeront au tout numérique à la fin de l'année 2009.
Un débat a suivi cette intervention.