a estimé que l'État pouvait donner l'exemple en créant de préférence des contrats aidés à temps plein comportant une formation rémunérée longue et qualifiante. Ainsi, le contrat d'accompagnement à l'emploi, d'une durée de 26 heures, est-il trop court. Par ailleurs, la loi en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir d'achat (dite loi TEPA), est, selon lui, trop coûteuse pour le résultat attendu. Il était plus urgent de traiter le problème du 1,4 million de personnes qui désirent travailler davantage parce qu'elles subissent un temps partiel. La LOLF constitue également un levier dont disposent les politiques pour améliorer les politiques d'emploi et d'insertion. La création d'une instance de réflexion telle que le Conseil de l'emploi, des revenus et de la cohésion sociale a enfin constitué un progrès certain.