A titre personnel, M. Yann Gaillard a indiqué que si la méthode choisie avait le mérite de la cohérence, elle demeurait délicate, dans la mesure où elle revenait à inscrire dans la loi des chiffres correspondant à une réalité particulièrement mouvante.
Il a relevé, notamment, que le gouvernement conservait sa prévision de + 0,2 - 0,5 % de croissance du Produit intérieur brut (PIB) pour 2009, alors que la plupart des conjoncturistes anticipaient une croissance négative d'au moins 1 %.
Tout en insistant sur l'importance de mener des réformes de structure en période de crise, il a souligné la nécessité de poursuivre la maîtrise des dépenses.