s'est interrogé sur la soutenabilité de la politique budgétaire, que traduisait le plan de relance, avec, pour 2009, un déficit budgétaire de 86 milliards d'euros et un besoin de financement de près de 200 milliards d'euros. Il a suggéré que le gouvernement présente le déficit budgétaire en distinguant trois composantes : la part du déficit issue des dépenses de fonctionnement ; celle résultant de la contribution de l'Etat à l'effort d'investissement et celle correspondant à l'accélération du remboursement des dettes de l'Etat. Il a en effet estimé que cette décomposition permettrait de mieux justifier les hypothèses de réduction du déficit public à compter de 2011-2012.