Nous n'avons pas relevé d'anomalies ou de réels excès.
S'agissant des expositions à la Grèce, je serai prudent car je ne suis pas en charge du Trésor ni de la Banque de France. Nous oeuvrons en faveur d'une plus grande transparence des expositions au risque souverain, et le collège de l'ACP, auquel j'ai participé hier, a d'ailleurs examiné au cas par cas les engagements des banques françaises. Il faut également renforcer les stress tests européens pour asseoir leur crédibilité internationale.
Je suis favorable à une taxation des transactions financières, même si je ne crois pas qu'elle puisse vraiment réduire la volatilité. En tout état de cause, il ne serait pas inutile qu'une telle taxe puisse renchérir le coût de certaines transactions, en particulier du trading algorithmique, car il y a là un véritable gisement pour financer d'autres actions ! Une telle taxe serait utile même si elle n'était pas mise en place au niveau international ; l'Europe est en soi un grand bassin et les risques liés à l'arbitrage réglementaire me paraissent réduits.