a rappelé le contexte de l'apport en fonds propres de l'Etat. Leur rémunération augmente effectivement, de 50 points de base par an s'agissant des actions de préférence, et devient supérieure au prix de marché pour inciter à un remboursement rapide. La charge d'intérêts correspondante pour BPCE était ainsi d'environ 550 millions d'euros début 2010. Le groupe a donc intérêt à leur substituer des ressources moins chères, et a de fait levé 1,75 milliard d'euros de titres hybrides en novembre 2009 et mars 2010 en regard des remboursements. Cette démarche est conforme aux prescriptions de la Commission bancaire, qui considère que le remboursement de l'Etat ne peut être réalisé au détriment de la solvabilité du groupe.