a répondu que les principaux concurrents de BPCE dans le secteur de la banque de détail sont le Crédit Agricole, le Crédit mutuel, BNP-Paribas, la Société générale et la Banque postale. Dans le secteur de la banque de financement et d'investissement, Natixis est confronté aux mêmes banques puisqu'elles interviennent toutes dans les deux métiers.
Il a ensuite totalement exclu la possibilité d'une fusion des réseaux. Les Banques populaires et les Caisses d'épargne constituent deux marques distinctes dont les clientèles ont des attentes différentes. L'assimilation des deux entités présenterait à la fois un risque pour les clients et pour les collaborateurs de chacune des deux entreprises. Les deux marques ont longtemps été en concurrence et, dans l'intérêt même de BPCE, il importe qu'elles le demeurent et qu'elles continuent de proposer deux offres séparées.
Il a enfin observé que la fusion s'est déroulée dans un contexte économique et financier difficile. Elle a par conséquent nourri beaucoup d'inquiétudes que les syndicats ont relayées. Pour autant, il note l'adhésion croissante du personnel au fur et à mesure de la construction progressive d'un groupe homogène. Il s'est félicité que le dialogue social soit plus apaisé même s'il a convenu que de nombreux progrès restent encore à réaliser.