ministre de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du codéveloppement, a répondu que les deux critères principaux d'une intégration réussie étaient le logement et le travail. Il a ajouté que la connaissance de la langue française était essentielle pour pouvoir y accéder.
Incidemment, il a relevé que le niveau de langue exigé en Allemagne était beaucoup plus élevé que celui du futur test de français prévu par la loi validée ce jour par le Conseil constitutionnel.
Concernant l'immigration de travail, il a indiqué :
- avoir encore augmenté le nombre d'emplois ouverts aux ressortissants des nouveaux Etats membres ;
- avoir défini une liste restreinte de métiers ouverts aux ressortissants non communautaires, jugeant que le taux de chômage des étrangers en France devait être réduit en priorité ;
- souhaiter conclure des accords bilatéraux avec les pays d'origine afin de mieux cibler les ouvertures de métier en fonction de la situation de l'emploi dans ces pays.