En complément, M. Jean-Louis Borloo a assuré la secrétaire d'Etat de son soutien, et indiqué qu'il s'était mis d'accord avec le ministre de l'agriculture, M. Michel Barnier, pour que celui-ci adopte la plus extrême réserve à l'égard de M. Bové lors de leur rencontre de ce jour.
Puis il n'a pas caché qu'il était possible que la Commission européenne interdise l'utilisation du maïs Bt MON 810. Insistant pour que soit établie une distinction claire entre la thématique de la recherche en biotechnologie et celle de la commercialisation des produits à base d'OGM, il a indiqué vouloir obtenir le lendemain au ministère de la recherche le fléchage de crédits budgétaires sur les biotechnologies. Il a ensuite noté que nul ne pouvait anticiper les conclusions du comité de préfiguration sur les risques sanitaires et environnementaux du maïs Bt MON 810 et s'est dit favorable à une saisine de l'Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (AESA) si le comité de préfiguration émettait un doute sérieux sur ce produit.