En réponse à M. Robert Del Picchia, président, qui l'interrogeait sur la façon dont étaient perçus les Français de Côte d'Ivoire, M. Richard Banégas a estimé qu'ils ne rencontraient pas d'animosité particulière et que si la France était stigmatisée pour sa politique en tant qu'Etat, les ressortissants français n'étaient pas l'objet de menaces particulières. De la même manière, seule une fraction marginale de la population souhaite voir les investissements français quitter le pays. En revanche, on observe une volonté de remettre à plat les relations franco-ivoiriennes et franco-africaines en général dans un souci de partenariat plus équilibré et dans une logique de concurrence internationale. Il a considéré que la France devait intégrer cette logique de globalisation qui met fin, à tous égards, aux situations de rente.