Evoquant les ratifications, M. Jean François-Poncet s'est inquiété d'une possible tentation de la République tchèque de retarder sa ratification pour pouvoir profiter d'une présidence de plein exercice. Il a estimé que le Président tchèque, adversaire résolu de Bruxelles, voudrait sans doute profiter de sa présidence pour donner des leçons. Il a souhaité savoir quelles seraient les relations entre le futur président stable du Conseil européen et le Président de la Commission désigné par le Parlement européen. Il s'est interrogé sur l'attitude à adopter par la présidence française, ses partenaires attendant certainement une certaine retenue. Enfin, il s'est interrogé sur le fait que les Britanniques participent pleinement à la définition des politiques pour les infléchir, mais s'en exonèrent finalement et n'y participent pas.