a considéré que le nouveau traité était illisible, y compris pour les parlementaires compétents en matière européenne. Il s'est interrogé sur la capacité des peuples et des citoyens à s'enthousiasmer pour ce nouveau traité. Il a exprimé des doutes sur la capacité de ce texte à relancer le projet politique européen, alors même que l'intérêt des Etats l'avait emporté, lors de sa préparation, sur l'intérêt général de l'Europe. Le traité comportant des compromis et des dérogations pour de nombreux pays comme la Pologne, le Royaume-Uni, l'Irlande ou l'Italie, il a estimé qu'une Europe à plusieurs vitesses avait été officialisée. Il a enfin noté que si le Traité était paré de tant de qualités, il n'était pas cohérent de priver les peuples de s'exprimer à son sujet.