s'est dit pessimiste sur l'impact social de la crise financière et économique actuelle, qui se traduit déjà par l'augmentation du nombre de chômeurs et d'allocataires du RMI au mois de septembre.
Il a déploré la dispersion des différents programmes de la mission « Solidarité, insertion et égalité des chances », le programme relatif à l'accueil et à l'hébergement ayant été transféré vers la mission « Ville et logement » et celui consacré à la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-c) vers la mission « Santé ».
En outre, il a dénoncé l'augmentation apparente des crédits du programme 304 « lutte contre la pauvreté », qui se traduit en réalité par la diminution des dépenses liées à l'allocation de parent isolé (API), à la PPE et aux droits connexes. En réalité, ce seront les conseils généraux qui supporteront la charge du RSA en 2009, la crise économique rendant peu probable le retour à l'emploi des bénéficiaires actuels du RMI et de l'API.