Le patriotisme économique est déjà perceptible dans notre pays, voyez comme nos déboires à Abou Dhabi ont été ressentis comme un échec national, comme si la France, pays d'excellence, ne pouvait, ne devait pas échouer. Je crois qu'en se focalisant sur le « Rafale », on passe à côté du véritable patriotisme économique, qui tient dans cette formule : à qualité et à prix égal, il faut acheter français ! Le patriotisme économique doit être quotidien pour les directeurs d'achat des entreprises françaises : c'est aussi parce qu'ils achèteront français, que notre balance commerciale se portera mieux. Ce patriotisme est pratiqué par bien d'autres pays : il m'arrive de dormir dans un hôtel turc et je peux vous dire que, dans ces hôtels, tout est turc, du moindre équipement jusqu'à la direction !
Le « Rafale » est un excellent avion, mais il ne doit pas cacher la forêt des produits que nous exportons, les trains, les rails, les centrales... Je crois que nous devons consolider notre socle, encourager le patriotisme économique - et le Parlement a tout son rôle à jouer dans sa fonction de contrôle de l'action gouvernementale -, pour être plus forts à l'échelon européen. Les règles européennes sont contraignantes, il faut les appliquer et les faire respecter.
Sur les normes environnementales, je vous rejoins. Je suis pour le photovoltaïque, mais je ne comprends pas que, pour équiper les ménages, on en vienne à subventionner les importations chinoises : mieux vaudrait organiser une filière industrielle !