Nous partageons les objectifs de l'Assemblée nationale, mais on peut craindre une augmentation des demandes et des délivrances injustifiées. Ce serait d'autant plus préjudiciable que les places de stationnement pour handicapés sont rares, comme le soulignent les associations. Pour réduire les délais, on pourrait autoriser les commissions des droits et de l'autonomie des personnes handicapées à statuer en formation restreinte sur les demandes de cartes de stationnement, comme le prévoit la proposition de loi de notre collègue Paul Blanc, bientôt examinée par les députés ; les préfets pourraient aussi déléguer plus systématiquement aux MDPH la signature des cartes.