a apporté les précisions suivantes :
- compte tenu du type de risques identifiés sur le territoire national, le diagnostic sur la nécessité d'une mobilisation de la population est établi. La commission réfléchit aux instruments nécessaires à la rénovation du lien armée-Nation. S'agissant des nombreuses déclarations concernant la mise en place d'un service civique, la Commission s'attache à identifier les tâches qui pourraient relever d'un tel service, dans les domaines de la sécurité nationale. Il n'est pas souhaitable qu'un service, si le principe en était retenu, soit à la charge du ministère de la défense ;
- la réserve existe sur le plan opérationnel et elle est soumise à des contraintes très fortes ; la réserve citoyenne semble très dispersée, il faut vérifier son adaptation aux besoins identifiés ; c'est un sujet important que la commission doit également explorer ;
- la politique de communication fait partie du champ des préoccupations de la Commission, qui réfléchit, notamment, au rôle que pourrait jouer l'IHEDN ;
- de nouveaux instruments doivent être développés pour construire une culture du risque et de la sécurité au sein des populations. Tous ces éléments sont passés en revue par la commission ;
- au cours de son audition publique, M. Geremek s'est déclaré très favorable à une armée européenne. Il convient de trouver un équilibre entre notre exigence d'indépendance, l'affirmation de l'ambition européenne et une approche pragmatique à l'égard de l'Alliance atlantique, qui offre les standards communs en matière d'outil militaire. En aucun cas, notre liberté d'appréciation et de décision ne saurait être affectée ;
- l'exercice du Livre blanc devrait avoir un prolongement européen. Il se présente également comme une contribution française à l'actualisation de la stratégie européenne de défense et de sécurité souhaitée par le Président de la République et plusieurs de nos partenaires. La perspective est donc bien européenne.