a souhaité la bienvenue au Sénat, au nom de la commission des affaires économiques, à MM. Michel Wurth et Daniel Soury-Lavergne, en indiquant qu'il avait eu le privilège de s'entretenir avec M. Lakshmi Mittal au moment de la perspective de fusion entre Arcelor et Mittal. Il a souligné l'attachement des Français à la dénomination sociale Arcelor, se félicitant de sa préservation pour le nouveau groupe. Après avoir rappelé que les commissions des affaires économiques du Sénat et de l'Assemblée nationale avaient institué un comité de suivi du Grenelle de l'environnement, il a souhaité connaître l'appréciation de l'entreprise sur l'impact des décisions du Grenelle sur le secteur sidérurgique.
En préambule, M. Michel Wurth a indiqué que, si la sidérurgie était un secteur traditionnel, son avenir était encore très prometteur en France. La fusion Arcelor-Mittal a été selon lui un grand succès qui a permis de redéfinir la stratégie du groupe sur le territoire français et dans l'intérêt industriel du pays. Elle a donné naissance à un nouveau groupe mondial efficace et aujourd'hui regardé comme un modèle par ses concurrents. Les synergies, identifiées au moment de ce rapprochement, ont permis d'éviter les doublons, la complémentarité géographique d'implantation des deux entreprises ayant permis au groupe d'être présent sur les continents américain et européen, et la complémentarité industrielle lui permettant de s'illustrer tant dans les produits longs que dans les produits à haute valeur ajoutée. L'alchimie entre les deux entreprises a bien fonctionné et a conduit la nouvelle entité à se placer d'emblée à la pointe de la technologie.