a estimé que la fusion Arcelor-Mittal avait été une bonne nouvelle pour la Lorraine, dans la mesure où Arcelor avait indiqué qu'il fermerait aux alentours de 2010 la filière liquide dans cette région, ce qui aurait conduit à la disparition de plusieurs milliers d'emplois. Puis, revenant sur les projets d'investissements du groupe Arcelor-Mittal, il a souhaité savoir si le montant, avancé dans les médias, de 300 millions d'euros, avec une première tranche de 60 millions d'euros pour prolonger l'activité des hauts fourneaux, était exact. Il a également interrogé M. Michel Wurth sur les intentions de son groupe s'agissant du site de Gandrange, après l'annonce de la fermeture partielle de cette filière de production d'acier. Il a rappelé son attachement au maintien du potentiel industriel lorrain et s'est interrogé sur les rumeurs selon lesquelles le groupe sidérurgique refusait de vendre ce site, alors même que des opérateurs semblaient être très intéressés par son rachat. Soulignant par ailleurs les grands espoirs que suscitent actuellement la capture et le stockage du CO2, M. Philippe Leroy a voulu savoir où en était l'entreprise dans ce domaine, si des études avaient été réalisées sur un ou plusieurs sites en France, et si les collectivités étaient susceptibles de participer à leur développement. Enfin, faisant part de sa volonté de voir le groupe Arcelor-Mittal devenir un partenaire privilégié de la Lorraine par la déclinaison d'un plan de dynamisation locale, il a rappelé que l'entreprise avait annoncé un plan d'investissements de 10 millions d'euros pour le développement local et territorial et a fait savoir que l'Etat et les collectivités pourraient y participer pour un montant équivalent.