Leur répondant, M. Michel Wurth a apporté les éléments de précision suivants :
- s'agissant de l'avenir du site de Florange et de la filière intégrée, il a annoncé son intention de maintenir la filière liquide dans cette région au moins jusqu'en 2012, ce qui nécessitera un investissement de 60 millions d'euros, précisant toutefois qu'au-delà de cette date, la stratégie de l'entreprise était plus incertaine compte tenu de l'augmentation des coûts liés aux émissions de CO2, qui pourrait handicaper le maintien de l'activité ;
- sur l'avenir du site de Gandrange et le plan de reconversion mis en oeuvre, il a réitéré l'engagement de l'entreprise de ne pas licencier : de nombreux projets en commun avec les collectivités territoriales sont actuellement à l'étude et l'entreprise souhaite contribuer à développer le tissu économique et industriel local ;
- en ce qui concerne la concurrence dans le secteur sidérurgique, la bataille de la compétitivité est menée sur deux secteurs : la production de produits longs destinés à la construction, qui est difficilement délocalisable, et la production de produits plats (voitures, réfrigérateurs...) qui, elle, est susceptible d'être délocalisée pour des raisons de coûts ; compte tenu des coûts de production élevés en Europe (environnementaux, salariaux, monétaires), l'avenir des régions sidérurgiques passe par une augmentation importante de la productivité.