s'est inquiété de l'impact des plans de reconversion des sites lorrains d'Arcelor-Mittal sur le département de la Meuse et souhaité savoir si celui-ci n'allait pas être victime d'une compensation d'activités dans le cadre du processus de reconversion partenariale.
Leur répondant, M. Michel Wurth a reconnu que la France disposait en effet, grâce à son parc nucléaire, d'un avantage comparatif dont l'industrie pouvait tirer partie dans la fourniture d'électricité, afin de la rendre plus compétitive et moins émettrice de CO2. Il a par ailleurs indiqué qu'Arcelor-Mittal était effectivement présent sur d'autres sites que la Lorraine, à savoir Fos, Dunkerque, Le Creusot ou Gueugnon, et que si aucun plan de fermeture de ces sites n'était aujourd'hui à l'étude, l'enjeu était de les rendre plus compétitifs à long terme. S'agissant plus particulièrement du département de la Meuse, il a expliqué qu'une bonne politique industrielle ne devrait pas avoir pour objectif de préserver des équilibres politico-géographiques, mais plutôt de répondre aux besoins industriels : en d'autres termes, si des difficultés apparaissaient dans les sites de ce département, il faudrait qu'elles se règlent par le dialogue avec les pouvoirs publics.