En introduction, M. Robert del Picchia a rappelé que le Président de la République a fait de la défense des droits de l'homme l'une des deux priorités de l'action diplomatique de la France dans le monde. Il a constaté que, si cette orientation n'avait jamais été absente de notre diplomatie, le fait de la considérer comme une priorité en changeait la nature et la dimension.
Il a souhaité des éclaircissements sur les conséquences que cette priorité devait avoir en termes de méthode, d'organisation, notamment au niveau de l'administration du ministère des affaires étrangères, et sur les directives données à nos postes diplomatiques. Il a enfin interrogé la secrétaire d'État sur l'action que pourrait avoir la diplomatie parlementaire dans ce domaine en s'appuyant en particulier sur l'exemple de la Birmanie. Il a souligné le souhait de la commission d'accompagner une délégation ministérielle dans ce pays pour contribuer à l'évolution démocratique.