a demandé si le retard de livraison annoncé pour l'A400M aurait des conséquences financières. Il a souhaité connaître l'appréciation du délégué général pour l'armement sur le reproche fait à certains de nos matériels d'être trop sophistiqués et de s'en trouver handicapés pour l'exportation. Il a également demandé des précisions sur les développements en cours au sein de l'Agence européenne de défense, et notamment sur les programmes européens en matière de recherche. Enfin, il s'est interrogé sur les perspectives d'évolution de l'industrie française de la chimie de la propulsion solide. Deux hypothèses semblent envisagées pour l'avenir de ce domaine dont la Société nationale des poudres et explosifs (SNPE) possède actuellement le savoir-faire : l'une, qui semble privilégiée, viserait à transférer cette activité au groupe Safran, alors que l'autre consisterait à conserver une structure autonome à laquelle seraient associés les grands groupes industriels intéressés.